Notre histoire

Organisation

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Rédaction

Rédaction en chef

Thierry Bulot
(directeur de la publication 1988-2016) Université Rennes 2 — France

Gudrun Ledegen
(directrice de la publication) Université Rennes 2 — France

Camille Proust
Université Rennes 2 — France

Elatiana Razafimandimbimanana
Université François Rabelais Tours — France

Thierry Deshayes
Université de Montréal et université Rennes 2 — Québec et France

Maria Philippou
Université de Mostaganem — Algérie

Romain Colonna
Université Pascal Paoli (Corte) — France

Avec la collaboration de Hyacinthe Khodja et Fatima Ben Khaled (2013), Hafida Dani et Mathieu Masson (2014), Alexandrine Mignerot et Maud Neiro—Vasquez (2014-2015), Marie Bescond, Marie Jumel (2015), Stagiaires recherche (université Rennes 2 / PREFics EA 4246)

Comité de rédaction international

Leila Messaoudi
Université de Kénitra — Maroc

Elisabeth Burr
Université de Leipzig — Allemagne

Médéric Gasquet-Cyrus
Université de Provence — France

Isabelle Pierozak
Université de Tours — France

Cyril Trimaille
Université de Grenoble 3 — France

Guy Jucquois
Prof. Emérite, Université de Louvain — Belgique

Aline Gohard-Radenkovic
Université de Fribourg — Suisse

Patricia Lamarre
Université de Montréal — Québec

Alena Podhorná-Polická
Université de Brno — République Tchèque

Kalidou Sy
Université Gaston Berger — Saint Louis - Sénégal




pictogramme - sponsors

Parrainage

Laurent Boennec
Membre d'Honneur - Alger

Nigel Armstrong
Université de Leeds — Grande-Bretagne

Jeanne-Marie Barbéris
Université de Montpellier III — France

Cécile Bauvois
Membre d'Honneur

Philippe Blanchet
Université Rennes 2 — France

Claude Caitucoli
Membre d'Honneur

Joshua A. Fishman
Universités de Yeshiva et de Stanford — E.U.A. Membre d'Honneur

Lise Harou
Office québécois de la langue française — Montréal / Québec

Douglas A. Kibbee
Université d'Illinois-Urbana — E.U.A.

Jean Le Dû
Université de Brest / Dpt. de celtique — France

Jean-Baptiste Marcellesi
Université de Rouen — France

Angeline Martel
Télé Université de Montréal — Québec / Canada

Papa Alioune Ndao
Université Cheikh Anta Diop de Dakar — Senégal

Bernhard Pöll
Université de Salzburg / Institut de Romanistique — Autriche

Didier de Robillard
Université François Rabelais Tours — France

Safia Rahal
Université d'Alger2 — Algérie

Jean-Benoît Tsofack
Université de Dschang — Cameroun

Mélanie Texier
Membre d’Honneur et Université de Rennes 2 — France

Nicolas Tsekos
Membre d'Honneur & Membre fondateur


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Partenaires

L'Harmattan
Les éditions – Paris – France

DiversCité Langues
Revue – Montréal – Québec

Le PREFics-DYNADDILIF ex CREDILIF
Dynamiques de la Diversité Didactique et Linguistique de la Francophonie – Rennes – France

Revue d'aménagement linguistique
Montréal – Québec

SudLangues
Revue – Dakar – Sénégal

Intercommunications & E.M.E.
Les éditions – Cortil-Wodon – Belgique

Revue canadienne de linguistique appliquée
Ottawa – Canada

Centre d'études ethniques des universités montréalaises
Montréal – Québec

Les Cahiers de langue et littérature
Mostaganem – Algérie

Groupement d'Intérêt Scientifique (GIS) Pluralités Linguistiques et Culturelles (PLC)
Rennes / Amiens / Tours / Cergy-Pontoise / La Réunion / Strasbourg - France

La Sociolinguistique

La sociolinguistique a été développée depuis les années 1970 dans la communauté de chercheurs francophones comme une approche alternative à la linguistique pour étudier les phénomènes linguistiques. Certaines questions en relèvent de façon centrale : le plurilinguisme et les variations linguistiques, les contacts de langues, les normes, les usages sociaux, les discriminations, l’enseignement des langues, les innovations linguistiques, l’urbanité langagière… Elle constitue aujourd’hui un élément très dynamique de recherche et de formation dans les Sciences Humaines et Sociales. Ces spécialistes ont développé ses méthodes et ses concepts et travaillé son positionnement épistémologique. Elle est caractérisée entre autres par des recherches dites de terrain et une forte attention à la demande sociale dès lors que les langues - leurs pratiques, leurs représentations, leurs effets sur les pratiques sociales de tous ordres et réciproquement – sont fortement impliquées.

Au final, l’une des façons rapides et commodes de définir la sociolinguistique est de dire qu’elle étudie la co-variance entre langue et société. Autrement dit, on cherche à comprendre les rapports dialectiques qui existent entre le changement linguistique (ce que l’on appelle les langues mais plus encore tout ce que l’on parle et écrit en relevant change) et le changement social (les sociétés perdurent mais sont dynamiques). La question n’est pas tant de savoir ce qui enclenche ledit changement que d’en comprendre les enjeux sociaux. Cette définition reste intéressante, mais partiellement incomplète.

Ce qui va caractériser la sociolinguistique plus avant est qu’elle tend à s’inscrire de plus en plus dans le champ des sciences sociales : les recherches sociolinguistiques questionnent le champ même de l’intervention dans le rapport à ce qu’il est convenu de nommer le terrain (Voir Dynamiques de la langue française au 21ième siècle (une introduction à la sociolinguistique)
Rennes / Université Ouverte des Humanités et CREA – France)